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Le spleen de l'ange

Création Octobre 2024

Après la création de la première version du spectacle Fucking Eternity, nous préparons la version finale du projet sous le nom : Le spleen de l'Ange.

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Coproductions : Le théâtre de la Croix Rousse - Lyon, le Théâtre de la Ville - Paris, Le Théâtre 71 Malakoff, la Scène Nationale de Forbach, Le Sémpahore - Cébazat, le Théâtre de Gascogne.

​​Création

Du 16 au 26 Octobre 2024

Le Théâtre de la Ville - Paris / Théâtre des Abbesses

Puis tournée en 24/25

Images des premières répétitions : Scène Nationale de Malakoff, Théâtre de la Croix Rousse, La cour, scène vivante Clermont-Ferrand

Concert - spectacle céleste et débridé 

Présentation du projet par Johanny Bert / Février 2023

Hen - cabaret dégenré est le premier spectacle dans lequel j’ose chanter sur scène. Suite à cette création que je joue toujours en tournée, j’ai eu l'envie de poursuivre cette exploration de la voix, du rapport au public à travers une nouvelle forme et un nouveau personnage.

ANGE

Présent dans toutes les religions, dans les cultures occidentales, orientales...la figure de l'Ange est omniprésente et son histoire est passionnante. Au départ religieuse l'image de l'Ange mystique ou symbolique s'est métamorphosée jusqu'a devenir icône de la culture populaire. Sur les sapins de noël, à la St Valentin pour les amoureux, dans la publicité, dans l'Art contemporain, dans les images érotiques, dans l'Art kitch. Personnage symbolique l'Ange représente souvent la sagesse, la pureté, la légèreté, la morale et peut devenir un gardien invisible. Comme beaucoup de figures souhaitant relier l'homme à la divinité, l'Ange porte son lot d'images clichés et de détournements ludiques.

La vaste réflexion de notre existence humaine est un champ de recherche qui me semble être le fondement de toute œuvre ou tout acte artistique. Imaginer qu’un Ange prenne la parole en scène est évidemment délicat (casse-gueule ?) mais fascinant d’un point de vue métaphorique, terrien mais aussi plastique et marionnettique. 

 

Ce personnage d’Ange est constitué de plusieurs références : icônes pop, images plastiques et oniriques. De nombreuses œuvres m’ont influencé dont le film de Wim Wenders, Les Ailes du désir. Cette phrase du réalisateur lors d’une conversation avec Serge Daney m’a beaucoup parlé : « C’est pour pouvoir montrer les humains que j'ai inventé les anges ».

 

A travers ce projet, nous cherchons une dialectique humaine. Nous définissons cet Ange comme un messager sans fonction, sans repères théologiques. Il ne semble plus rattaché à un Dieu ni à une religion définie. 

Créer une tribune pour un Ange qui en crève d’être immortel est une impulsion théâtrale au service d’un propos plus large sur notre humanité et notre fantasme d’immortalité. Je me suis plongé avec passion dans divers textes, car ce ne sont pas seulement les religions qui nous promettent la continuation de notre existence après la mort dans l’au-delà, mais également la philosophie, qui a en quelque sorte repris à son compte cette croyance inconsciente. Freud a écrit que « personne, au fond, ne croit à sa propre mort ou, ce qui revient au même : dans l’inconscient, chacun de nous est persuadé de son immortalité ». Dans la rencontre entre Phèdre et Socrate, Platon fait appel à un mythe, celui de la vie préempirique de l’âme, avant sa chute dans un corps, pour nous inciter à « parier », comme le fait Socrate, sur l’immortalité de l’âme. Je serai bien incapable de faire un traité de philosophie ou de théologie (et ce n’est pas le propos du spectacle) mais je me suis laissé porter par des écrits de Spinoza, Hegel ou Husserl (le fondateur de la phénoménologie) pour nourrir ce personnage perdu dans l’immensité de l’âme humaine.

Ce projet est une réaction énergique et solaire à notre humanité qui semble délaissée, parfois en colère, en quête d’identité. Comme un besoin de créer une créature qui puisse être un exutoire céleste. Un personnage transgressif pour tenter de réactiver de la contestation lumineuse et combative dans nos vies d’humains.

 

Si même les anges ont le spleen alors… !

 

Sous forme d’oratorio débridé l’Ange révolté chante, éructe et raconte son parcours d’ange. Il se moque des humains et de leurs petits tracas. Il a traversé les générations et a constaté comment les humains reproduisent les mêmes erreurs décennies après décennies.

C’est une créature chimérique qui cherche à faire émerger l’impertinence dans le vivant. 

Le récit de l’Ange se construit par fragments sous forme de chansons originales écrites par des auteurs·trices compositeurs·trices pour le personnage. 

Nos références musicales sont hybrides, brutes et mêlent des accents de musique classique avec les sonorités de violoncelle, violon, vibraphone et des textures plus électroniques. L’univers musical composé par les trois instrumentistes Marion, Guillaume et Cyrille se construit sous l’influence de Björk, Bot’Ox, Laake.

 

Au fur et à mesure de son récit, la voix de l’Ange transpire la jalousie. Peut-être veut-t-il devenir mortel ? Il ne peut pas ressentir ce que les humains peuvent vivre. 

L’Ange envierait-il l’éphémère de l’humanité ? 

Equipe de création

Mise en scène, scénographie, lumières et comédien-chanteur : Johanny Bert
Musiciens en scène, compositions et arrangements : Marion Lhoutellier (violon et électronique), Guillaume Bongiraud (violoncelle et électronique), Cyrille Froger (percussions et claviers)
Assistant mise en scène : Florimond Plantier
Regards extérieur : Prunella Rivière, Jonas coutancier
Dramaturgie : Olivia Burton
Auteurs-compositeurs des chansons originales : Brigitte Fontaine, Bérangère Jannelle, Laurent Madiot, Alexis Morel, Yumma Ornelle, Prunella Rivière
Création costumes : Pétronille Salomé assistée d’Adèle Girard, renfort confection costumes Lisa Paris
Création masques : Alexandra Leseur-Lecoq, Loic Nebreda, Pétronille Salomé
Création lumières et régie générale : Gautier Le Goff
Régie son : Simon Muller
Régie plateau : Klore Desbenoît
Construction accessoires et effets magiques : Jonas Coutancier, Klore Desbenoît, Florimond Plantier, Franck Rarog, Gilles Richard
Stagiaires : Eliott Lust, Luc Imberdis, Naelle Vallet
Administration, production et développement : le petit bureau – Virginie Hammel, Nora Fernezelyi

 


Production : Théâtre de Romette - Clermont-Ferrand
Coproductions : Le Théâtre de la Croix Rousse – Lyon, Théâtre de la Ville - Paris, Théâtre 71 Malakoff, scène nationale, Le Sémaphore à Cébazat, le théâtre de Gascogne.

Avec le soutien précieux du Carreau – Scène nationale de Forbach et de l’Est mosellan, La Cour des Trois Coquins, scène vivante à Clermont-Ferrand, le METT – Le Teil et le Groupe des 20 Auvergne-Rhône-Alpes, La Pop, dans le cadre de la JRA 2023.

Merci à Thierry Collet, Yann Frisch pour vos conseils.

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